Je prends l’habitude de voyager de façon flexible…et j’aime beaucoup. Mes dernières échappées ont donné lieu à l’improvisation et à la surprise; tout en me permettant de vivre des moments intéressants non planifiés. Je veux me laisser emmener par la route en douceur, sans rien forcer. C’est avec cet état d’esprit que l’on est parti visiter la Corse du Sud. Nous ne nous sommes pas trompés ! La Corse est un endroit avec beaucoup de caractère, de paysages spectaculaires et de gens accueillants.
Bonaparte et le début des aventures sur la route
L’avion a atterri à Ajaccio en même temps que les nuages menaçaient lourdement. En craignant la pluie nous avons quitté l’aéroport, avec la plaisante surprise de voir que ce dernier se nomme « Napoléon Bonaparte« . Mon ignorance est grande, alors je me suis réjoui d’apprendre que l’empereur Napoléon était né sur l’île de beauté. J’aime les personnages captivants qui font vivre l’histoire d’un lieu…d’un pays. Ce petit (grand) détail m’a fait naître un sourire, et ça compte beaucoup pour moi.
Notre but était d’atteindre la ville de Bonifacio, à l’extrême sud de l’île. Pour cela, on avait rendez-vous avec un particulier qui nous a loué son véhicule. On veut favoriser les échanges personnels pendant nos voyages. C’est ainsi que nous avons pris la route, décidés à parcourir et à découvrir les paysages entre Ajaccio et Bonifacio.
Dans les paysages oniriques de la Corse
Une fois sur la route, le paysage corse ne ressemblait à rien de vu auparavant. Plus on avançait, plus on plongeait dans ce maquis omniprésent. Au passage la végétation semblait vouloir dévorer la route. Le ciel toujours mouvementé nous arrosait avec une pluie fine en intermittence. On aurait dit que les nuages jouaient avec le soleil, par moments il pleuvait et par moments le soleil brillait. Ça rendait l’ambiance onirique et bizarre, entre la joie et la mélancolie, mais avec un juste équilibre.
La route entre Ajaccio et Bonifacio est tortueuse, serpentante et d’une beauté sauvage !
Les arrêts d’observation étaient fréquents, depuis les plates-formes surplombant les paysages, des vues panoramiques ravissantes ! Il faut dire que le printemps corse habille le maquis de différentes tonalités de vert. Le décor était délirant et enveloppant ! On voyait des coquelicots sauvages, des troupeaux de moutons et des panneaux de signalisation avec la mention : « traversée de sangliers ».
Des villages perchés sur la montagne
On roulait doucement, question d’admirer ce beau décor sans perdre un détail. Soudain, un village suspendu aux collines a fait son apparition: Petreto Bicchisano, ses maisons en pierre posées sur la montagne, nous souhaitait la bienvenue. Nous avons observé ce joli bourg de loin. Encore un motif pour descendre de la voiture et admirer cet endroit si pittoresque !
Les beaux endroits méritent d’être observés sous différents angles
En continuant, on borde le fleuve Taravo et l’on traverse le village de Casalabriva. La route commençait à nous offrir un défilé de villes et de villages, les uns plus beaux que les autres. C’est comme ça qu’on est arrivé à Olmeto, un endroit charmant et photogénique habillé de fleurs. Pour nous c’était le moment de prendre un café (café Corsica bien sûr), et d’entendre ce fort accent chaleureux des corses.
Après le village d’Olmeto et son délicieux café, nous sommes arrivés dans un autre bijou de l’Île de beauté: la ville de Sartène ! Entre-temps le soleil gagna la bataille sur les nuages et réchauffa les collines et aussi nos coeurs. Les rayons puissants ont illuminé les murs en pierre, les habillant de couleurs presque féeriques. Sartène est un endroit à l’esthétique séduisante, placé au milieu d’une nature magnifique.
Rarement j’ai vu une ville avec de si beaux panoramas !
En parcourant la ville nous avons découvert un lieu riche en histoire et en beaux monuments. Sartène possède un patrimoine urbain, artistique et culturel très bien sauvegardés. Les rues pavées semblaient nous raconter des petites histoires.
Le parcours rapide nous amena entre des couloirs médiévaux et des rues étroites. Nous avons visité l’église Santa Maria Assunta, pour finir avec un gelato (de la glace) à la main sur la place de la libération dite « Porta ». Nous avons quitté l’endroit extasiés, en prenant le dernier parcours pour arriver à Bonifacio.
Avant d’arriver à Bonifacio… la plénitude.
On était à quelques pas de Bonifacio et le soleil commençait à disparaître dans la Méditerranée. Cette image rassurante du coucher de soleil nous a incité à nous arrêter. On arrive donc à la casa Roccapina sur le bord de la route, où l’on profite pour marcher un peu dans les sentiers qui amènent aux panoramas. Assis sur quelque formation rocheuse, on contemple, porté à la méditation, avec une vue imprenable sur la mer et le crépuscule du soleil.
J’avais vu tant de belles choses pendant ce parcours en Corse, que j’avais besoin d’assimiler et de digérer mentalement tous ces paysages observés.
La route entre Ajaccio et Bonifacio se fait normalement en deux heures et demi; nous avons mis presque six heures ! Nous étions heureux de profiter au maximum en pratiquant le « slow travel » (voyage en douceur). On arrivait à Bonifacio, mais ça je vous le raconte bientôt ! Blogtrip – Aristofennes Blog de voyages – voyager dans le monde avec un blog !Vidéo résumée d’une semaine en Corse du Sud :
Quelques informations sur le trajet entre Ajaccio et Bonifacio en Corse :
Itinéraire :
Pour plus d’informations, je vous invite à visiter les sites officiels du tourisme en Corse :
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